Ce samedi, DJ Snake était de retour en concert 'à la maison', deux ans après son show à l'Accor Hotel Arena. Le frenchy avait décidé cette fois-ci de s'attaquer à l'immense Paris La Défense Arena. Défi réussi puisque la soirée affichait sold out. Près de 40 000 billets vendus donc, pour ce qui est devenu le plus gros show solo de l'histoire de la musique électronique en France !
Retour sur une soirée historique !
L'Arena, situé dans le quartier de la Défense à Paris, est la plus grande salle de concert couverte d'Europe avec plus de 40 000 places. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la taille de la salle est impressionnante !
On avait hâte de voir ce que les équipes de Romain Pissenem et High Scream nous avait préparé pour ce show, surtout quand on sait ce qu'ils sont capable de mettre en place à l’Ushuaïa Ibiza & au Hï Ibiza.
LES SETS
Pour ce qui est des sets de la soirée, toujours dans l’optique de promouvoir les talents français, DJ Snake a fait appel à Dirty Swift et Vladimir Cauchemar pour chauffer La Défense Arena avant son arrivée. Nous sommes arrivés au moment du set de Vladimir Cauchemar et le frenchy a délivré un set allant du rap à la house en passant par la hip hop et la trap. Malgré l’efficacité du set l’artiste casqué n’a pas su emballer le public qui n’était pas très réceptif.
Après une nouvelle intro soutenue par des superbes visuels (nous y reviendrons plus tard), DJ Snake attaque d’entrée avec un gros banger dubstep signé ShockOne 'Pray for me' (du label Monstercat) qui va réveiller le public après un warm-up assez timide.
Point positif de la soirée, la durée du set. En effet le boss de Pardon My French nous a délivré un set de 2h20 vacillant entre des gros sons dubstep/trap agrémenté par l'apparition de guests surprises tel que Cut Killer & Malaa, puis de ses incontournables hits comme 'Taki Taki', 'Loco Contigo' ou 'Middle'. Un show conclu par une superbe reprise en coeur de 'Let Me Love You' par le public.
Nous n’avons pu noter qu’une seule ID 'Trust nobody', track du désormais classique 'Wall of death'. Un track très efficace qui colle parfaitement à la facette dubstep/trap du serpent. Malgré cela, un set parfaitement maîtrisé et qui aura ambiancé la totalité du public.
LE PUBLIC
Le public était venu en nombre pour ce show historique qui affichait sold out. On ne peut que féliciter encore une fois le frenchy pour cet accomplissement, chapeau l'artiste !
Comme à son habitude le DJ producteur a su être en interaction avec ces fans qui étaient plus que bouillant ! On pouvait apercevoir depuis les gradins des dizaines de pogos sur chaque drop ! Le public a également été très réceptif quand DJ Snake à lancé un 'Crowd Control' (Left/Right).
Et que dire de l'énormissime 'Wall of Dead' auquel nous avons assisté ! Tous le monde se souvenait de celui de L'Accor Hotel Arena et attendait ce moment avec impatience. Un moment très impressionnant qu'il soit vécu de la fosse ou des gradins. Voir une foule de plus de 15 000 personnes se rentrer dedans littéralement lorsque le drop retentit.
LA SCÉNOGRAPHIE
Venons en à la scénographie ! Très classique pour les premières parties de Dirty Swift et de Vladimir Cauchemar. Il y avait juste quelques lights pour agrémenter le show, mais rien de transcendant jusque là.
Arrive le tour du boss de la soirée et dès son introduction, on peut dire que le public s'est pris une vraie claque visuelle. Nous avons pu découvrir l'Arc de Triomphe, symbole historique de la France et monument emblématique de Paris projeté sous forme d'un hologramme. Hologramme qui rappelle évidemment le show 'HOLO' d'Eric Prydz. Le frenchy est apparu perché à plusieurs mètres au dessus du sol, au "sommet" du monument.
Il s'en est suivi un enchaînement de visuels tous plus impressionnants les uns que les autres, qui ont clairement apporté un plus au show.
Seul petit point négatif de la scénographie : le trop peu de light qui s'est fait ressentir, surement dû à l'immensité de la salle.
Un grand bravo à Romain Pissenem et à l'équipe d'High Scream, qui nous ont encore bluffé avec cette magnifique scénographie !
CONCLUSION
En conclusion, un set très/trop peu basique mais terriblement efficace, agrémenté par une superbe scénographie signé High Scream et une foule en délire.
Une soirée d’anthologie qui restera dans l'histoire et que les fans du frenchy ne risquent pas d'oublier !
Prochain défi, le Stade de France pour DJ Snake ?