La Dream Nation était de retour ce week-end avec un format un peu modifié pour l'occasion, règle sanitaire oblige. Cette année le festival a posé ses valises sur le tarmac du Bourget, pour un événement 100% open-air, réparti sur 2 jours.
LES SCENES
Les festivaliers avaient le choix entre 3 scènes différentes, que ce soit le vendredi ou le samedi. Le vendredi, on retrouvait une scène techno, une scène hard ainsi qu'une "New-track stage". Le samedi était consacré à la bass music, la trance et la raw. Les 3 scènes étaient plutôt classiques. De gros écrans LED, des lumières et des lasers animaient les différents shows.
LA TECHNO STAGE
La scène techno proposait une programmation très intéressante avec notamment un B2B entre Paula Temple & SNTS, Jacidorex ou encore AIROD.
LA HARD STAGE
Encore une grosse programmation hard pour cette scène, avec une communauté de plus en plus importante dans l'hexagone. On y retrouvait notamment Warface, Act of Rage, Rooler ainsi que des gros B2B entre Anime & Mad Dog ou encore Radium x Massouille.
LA NEW-TRACK STAGE
Nouvelle scène cette année pour la Dream Nation qui proposait cette "New Track Stage", une scène intimiste, un peu à l'écart et plutôt orientée techno, avec par exemple Cassie Raptor, Pawlowski et beaucoup d'autres.
LA BASS STAGE
Très grosse programmation aussi pour la scène bass, qui accueillait des noms assez rares en France à l'image de Doctor P et de Eptic, accompagné par les frenchy Dirtyphonics ainsi qu'un B2B dévastateur entre Ivory et Samplifire. À noté l'annulation tardive du très attendu Trampa B2B Badklaat, remplacé à la dernière minute par un méga B2B entre les Dirtyphonics, Samplifire, Ivory, Ecraze, Grapyth, Dr Ushuu, Hol!, Niveau Zéro et bien d'autres, qui aura fait head-bang les festivaliers jusqu'au petit matin.
LA TRANCE STAGE
Des noms un peu moins percutant sur cette scène, avec néanmoins des noms intéressants tel que Hilight Tribe, Graviity ou Captain Hook qui ont attirés de nombreux fans.
LA RAW STAGE
Une autre nouvelle scène pour cette édition. La raw stage accueillait des pionniers du genre ainsi que des figures émergentes tel que Trudge ou Roüge
L'ORGANISATION
Encore un festival français qui a su très bien gérer son organisation ! Malgré quelques problèmes de code barre sur certains tickets, la queue pour rentrer sur le site était relativement rapide. Une légère attente était néanmoins nécessaire le temps de valider le pass sanitaire et de scanner les billets. Une fois dans l'enceinte du festival, les attentes étaient relativement courtes. Excepté le cashless où la plupart des festivaliers faisaient la queue en début de soirée, les temps d'attentes étaient très réduits. Que ce soit dans les différents bars, food-trucks et même aux toilettes !
Concernant le son, même si les deux scènes principales étaient très rapprochées, le son n'était pas du tout altéré, et on pouvait profiter pleinement des sets, à condition bien sûr d'être assez proche de la scène.
NOTRE EXEPRIENCE
Nous concernant, nous avons profité de la nuit du samedi, avec la scène trance et l'énorme programmation dubstep proposée. Notre nuit a commencé sur la scène trance avec un live envoûtant de Hilight Tribe, qui a fait très forte impression dans le public, avant d'aller voir Eptic, de retour en France après une très longue absence. S'en est suivi un gros show des Dirtyphonics et de Doctor P, puis une petite pause le temps de faire un petit saut à la raw stage puis à la trance, et nous voilà reparti pour un set très sale de Ivory & Samplifire, avant de finir sur le méga B2B proposé par les Dirtyphonics & friends, qui nous ont accompagné dans les pogos et les head bang jusqu'au bout de la nuit, ou la pluie nous aura gracieusement épargnés !
À noter l'endroit atypique qu'est le tarmac du Bourget pour un festival de la sorte, mais qui était très bien adapté. On était d'ailleurs content de danser sur du béton et de ne pas respirer de la poussière toute la nuit.
CONCLUSION
Une reprise réussie pour la Dream Nation après l'annulation de la précédente édition. En espérant retrouver les fameux "Docks", qui abritent le festival chaque année, l'année prochaine !
Crédit photo principale © Yannick Photographie Pixinlove