L’Elektric Park était de retour sur l’Île des Impressionnistes de Chatou, pour sa 11ème édition, après un an d’absence. Pour l’occasion, Joachim Garraud ne s’est pas privé en faisant profiter les festivaliers de 2 jours de fête. Une première depuis la création du festival en 2010.
En plus d’avoir vu le festival s’étendre sur un week-end complet, nous avons eu la joie de profiter du retour de la fameuse Blue Stage, la scène bass music.
Plus de 30.000 festivaliers ont défilé tout le week-end, adepte d'électro en tout genre, pour un retour à la fête presque comme dans la vie d'avant.
Au total, 5 scènes ont animé le festival durant le week-end. La Yellow, la Red, la Blue, la Black et la Orange.
Yellow Stage
La Yellow stage, qui est en fait la main stage du festival était présente tout le week-end. Elle accueillait les plus gros artistes du festival. Une architecture toujours assez simple pour cette scène, avec néanmoins une dizaine de gros écrans LED accompagnés d'une pluie de lumières, d'effets pyrotechniques et de confettis en tout genre, ainsi que l'utilisation de poudre colorée pour accueillir les artistes. Simple, mais efficace. Avec un public autant en folie sur les sets mainstream de Bob Sinclar, Kungs, Ofenbach ou Vladimir Cauchemar, que devant des artistes un peu plus pointus comme Polo & Pan, Salut C'est Cool ou Mandragora, la Yellow stage aura encore une fois rempli son rôle de scène principale.
Red stage
La Red stage, présente uniquement le samedi, nous proposait une programmation hard music haute en couleur et en BPM. Là encore une scène plutôt sobre, avec seulement quelques lumières, mais un line-up très costaud. On a pu profiter d'un B2B décoiffant entre Dr. Peacock & Billx, mais également des sets de Miss K8, D-Sturb ou encore Sefa. Le samedi se terminera par un superbe feu d'artifice sur les kicks hardcore de The Sickest Squad.
Blue stage
La Blue stage, également présente le samedi, était de retour après 5 ans d'absence pour faire profiter les festivaliers de bass music en tout genre. Une scène assez simple, très efficace de nuit avec un mélange de lumières et de lasers. Pour l'occasion nous avons eu la chance de vivre le 1er B2B de Funtcase & Dirtyphonics, mais également la drum & bass entraînante de Black Sun Empire, ou encore la bass house de Basstrick. Sans oublier le B2B des frenchies Ecraze & Graphyt, ainsi que celui entre Aazar & Sikdope.
Orange stage
La Orange Stage, présente le dimanche, remplaçait la Red stage. Même habillage que la scène de la veille, mais changement d'ambiance. Nous avons pu profiter de plusieurs live sets tels que Graviity, Mezerg ou Rakoon.
Black Stage
Enfin, la Black stage accueillait les talents d'aujourd'hui et de demain. Cette scène assez simpliste, toujours constituée de palettes en bois a rassemblé un public fidèle tout au long du week-end. Avec en complément un set exclusif de Joachim Garraud "Back in the session".
L'ORGANISATION
C'est toujours un point crucial dans les rassemblements avec autant de monde. Il faut savoir faire le juste milieu entre le confort pour les festivaliers et la rentabilité pour le festival. Et là encore, l'Elektric Park s'est très bien débrouillé.
Dès l'entrée, la durée d'attente pour présenter le pass sanitaire ainsi que son billet était relativement rapide, même si cela pouvait prendre plusieurs minutes aux alentours de 14h, l'heure de pointe pour les arrivées sur le site. Concernant les bars, ils étaient bien répartis sur l'ensemble du festival, et l'attente était là aussi, très bien gérée. C'était un peu plus compliqué pour les food-truck, la demande étant plus forte à certains moments, notamment aux alentours de 19-20h.
L'enchaînement des artistes sur les différents stages était lui aussi millimétré. A l'exception de la Orange stage qui proposait des performances live, et donc forcément un réaménagement des différents set-up, les DJs se sont enchainés sans accroc, ne laissant pas le temps aux festivaliers de se reposer !
NOTRE EXPÉRIENCE
De notre côté, nous étions ravis de retrouver cette ambiance musicale de fête qui nous avait tant manquée depuis presque 2 ans. Fan de bass music nous étions également très content de retrouver la Blue stage le samedi pour dérouiller un peu notre nuque. Et nous avons été servis, notamment avec le Ecraze B2B Graphyth ainsi que le Aazar B2B Sikdope. Un peu déçu par le B2B entre Dirtyphonics & Funtcase, saccadé par quelques problèmes de platines et des transitions un peu ratées, même si les sons envoyés étaient très sales ! Un petit passage par la Yellow le temps d'écouter les frenchy Busy P & Molécule puis par la Red pour taper sur pied sur Sefa, en bref une journée remplie en émotion et en BPM.
Le dimanche était plus calme, plus mainstream, avec les sets de Upsilone, Kungs, Ofenbach et Bob Sinclar. Mais une ambiance vraiment festive et des gens souriants, qui font du bien en cette période compliquée.
Un point négatif à mettre en avant, les basses qui étaient beaucoup trop fortes en comparaison des aigus. Tellement forte que cela gâchait presque la musique, car nous entendions presque que ça. Sûrement un point à améliorer pour les prochaines éditions.
CONCLUSION
En bref, une édition plus que réussie, une organisation au top, un public ravi et une ambiance qui nous avait manqué.
Une seule chose à dire : Vivement l'année prochaine !
Crédit photo © Laurent Lempens