Ce week-end, le Lollapalooza était de retour à Paris après 3 longues années d’absence. Pour fêter ça l’organisation n’a pas lésiné sur le line-up. Il y en avait pour tous les goûts, notamment sur la Perry stage (scène électro du festival). De David Guetta à Illenium en passant par Vini Vici, Kavinsky, Subtronics ou encore Malaa et Joyryde, les festivaliers avaient l’embarras du choix.
Plus de 130.000 festivaliers ont défilé tout le week-end sur l’hippodrome de Longchamps
Les artistes étaient répartis sur 5 scènes, dont la fameuse « double mainstage », qui permet d’enchainer les shows des têtes d’affiches beaucoup plus rapidement pendant les mises en place entre chaque artiste.
LES SCÈNES
Cette année 5 scènes accueillaient les festivaliers, avec l'apparition de la Radar stage, principalement consacrée à des rappeurs. Les deux mainstages "East" et "West" étaient toujours présentes. Élément assez unique en son genre pour un festival de cet envergure, elles permettent d’enchainer les shows des têtes d’affiches beaucoup plus rapidement pendant les mises en place entre chaque show. L'Alternative stage accueillait elle différents groupes pour des shows live toujours appréciables. Et enfin, la scène qui nous intéresse le plus, la Perry stage !
Identique à ce qu’on pouvait retrouver les années précédentes, la Perry stage a retrouvé sa place sous la grande tente blanche à l’extrémité du festival, ce qui était d’ailleurs fort appréciable, car le soleil était au rendez-vous et il ne cachait pas son enthousiasme !
Même si le spectacle était plutôt limité en journée, la Perry stage montrait son plein potentiel dès le soleil couché, comme on a notamment pu le voir pendant les sets d’Illenium et Vini Vici.
Gros point noir de la scène néanmoins, l’absence de revêtement, qui faisait ressortir un nuage de poussière persistant dès que le public se mettait à danser.
L'ORGANISATION
Pour la première fois depuis sa création en 2017, le Lollapalooza affichait complet pour la journée du samedi, grandement aidée par la très attendue venue de Imagine Dragons. Cela s’est malheureusement ressenti sur ce premier jour de festival, avec des attentes très longues, que ce soit au bar, pour manger, aller aux toilettes ou même faire le plein d’eau. Mais ce sont malheureusement des variables que le festival ne maîtrise pas totalement, car l’espace est limité et on ne peut donc pas mettre autant de stands que l’on veut.
A l’inverse, aucune queue le dimanche avec un jour bien moins rempli que la veille. Concernant les enchaînements des sets, le quart d’heure de pause entre chaque show permet aux festivaliers de reprendre leurs forces et de se préparer pour la suite, pendant que les orga règlent les derniers détails pour le DJ suivant, ce qui permet d’éviter les problèmes techniques sur les platines que l’on peut parfois rencontrer en enchaînant les shows.
NOTRE EXPÉRIENCE
De notre côté, nous étions pressés de retrouver ce rendez-vous devenu un classique de l’été parisien et qui permet de voir des artistes assez rares en France.
Nous sommes arrivés samedi pour le set de Sulivan King qui nous a tout de suite mis dans l’ambiance avec un gros set dubstep bien énervé comme on les aime. Apashe a ensuite pris le relai, toujours avec des gros bangers. Le tempo est un peu redescendu avec les frenchy Vladimir Cauchemar puis Malaa qui a été épaulé par son pote DJ Snake, devenu MC le temps d’un set. C’est Vini Vici qui ont clôturé la stage, avec leur psytrance puissante qui en aura régalé plus d’un.
Après Martin Garrix en 2019, le Lollapalooza a une fois de plus fait confiance à un DJ pour clôturer la première journée du festival sur la mainstage. Et qui d’autre de mieux que notre David Guetta national pour s’en occuper ! Le français est apparu très à l’aise et n’hésitant pas à échanger avec le public, tout en nous envoyant missile sur missile, entrecoupé de ses sons les plus emblématiques. Il a d’ailleurs rendu la pareille à DJ Snake qui l’avait invité lors de son show au Parc des Princes, en le faisant monter sur scène le temps de balancer un nouveau remix du célèbre « Satisfaction » en mode Future Rave. Le public était présent en nombre pour assister à ce closing qui s’est soldé par un beau feu d’artifice sous les tonalités de « Sexy B*tch ».
Le dimanche était tout aussi qualitatif avec notamment le trio Contrebande (Habstrak, Basstrick et Asdek), puis plus tard dans la journée Joyryde, qui auront régalé un public avide de bass house. Subtronics était également présent pour faire vibrer le public avec sa dubstep/riddim et ses fameux doubles/triples drop. Kavinsky a ensuite pris les platines pour nous faire entrer dans son univers avec beaucoup de sons issus de son dernier album « Reborn », avant de rendre hystérique le public avec son incontournable « Nightcall ». Enfin, c’est Illenium qui avait pour tâche de clôturer le festival côté Perry Stage et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’y est pas allé de main morte en enchaînant entre des gros bangers et ses sons remixés ou originaux pendant plus de 1h15. Le tout sous une pluie de confettis, de lasers, de canons à CO2 et même quelques artifices.
CONCLUSION
Même si le nombre de personnes était vraiment trop important le samedi, on peut dire que nous étions plus que contents de retrouver ce festival et que nous avons passé un très bon week-end. La seule chose qu’on a envie de dire : Rendez vous les 21, 22 et 23 Juillet 2023 !
Crédit photo de couverture : Nicko Guihal