Nous étions présents cette année pour la 5ème édition du Lollapalooza Paris, qui était de retour sur l'Hippodrome de Paris-Longchamps les 21, 22 & 23 juillet dernier, avec un nouveau format sur 3 jours. Comme chaque année, Live Nation nous a proposé un line up savoureux, avec des noms que l'on ne voit nulle part ailleurs en France. Côté électro, nous avons eu le droit cette année au retour de Kygo, Rezz et Slander dans la capitale, pour ne citer qu'eux, ainsi que la première sur le territoire du prometteur Knock 2. Avec ce nouveau format, le festival a battu un nouveau record d’affluence, avec plus de 170.000 personnes sur le week-end.
Comme les années précédentes (voir notre récap 2022 ici), les artistes ont performé sur les 5 scènes du festival, avec toujours ce concept de double mainstage.
Les scènes
Pas de changement important concernant les scènes du festival. Nous avions toujours le droit à une Hip-Hop Stage et une Alternative Stage pour les rappeurs ou les différents groupes de pop/rock. La double mainstage permettait aux organisateurs d’alterner les shows sur les scènes et donc de mettre en place des décors plus travaillés en fonction des performances des artistes, on pense notamment à Lil Nas X, ou Kygo, mais nous y reviendront plus tard. Mis à part cela, une mainstage relativement classique, avec de nombreux jeux de lumières, canon à CO2 et lasers, ainsi que quelques feux d’artifices pour clôturer les différentes journées.
Concernant la scène électro, la Perry Stage, rien de bien nouveau non plus. Toujours une scène abritée sous un gigantesque barnum, équipée de 2 grands panneaux LED sur les côtés de la scène, ainsi que de 4 panneaux LED, horizontaux cette année, dernière le DJ booth. Scène simple, mais efficace avec les différents visuels apportés par les artistes.
Grosse amélioration à noter cette année sur la Perry Stage, à défaut d’installer un revêtement au sol, les organisateurs ont eu la bonne idée de disperser une quantité importante de copeaux de bois, ce qui limitait fortement la poussière, qui était un des gros points noir de cette scène.
Le line-up
Bien qu’un peu moins fournie du fait du passage sur 3 jours, le line-up était toujours aussi pointu et proposait un mélange de nouveauté et d'artistes déjà venus dans par le passé.
On attaquait fort dès le vendredi, avec une ouverture du festival assurée par le frenchy KOOS. Plus tard dans la soirée, les frenchies Dirtyphonics nous ont présenté leur nouveau show “Elevated”, avant que le mystérieux Deathpact, suivie de la canadienne REZZ, viennent clôturer cette journée sur la Perry stage.
Le samedi était plus varié, avec notamment l’excellent Nitepunk, suivi d’un étrange William Black B2B Blanke qui aura ravis les adeptes de futur bass. C’est ensuite le phénomène Shaquille O'Neal qui a pris le contrôle de la scène sous son nom de scène “DJ Diesel”, et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela a fait forte impression. Pour la première fois du week-end, la tente qui abritait la perry était totalement full. L’ancien basketteur aura régalé ses fans, en faisant même monter les plus chanceux d’entre eux sur scène avec lui pendant son set ! La française Clozee était également de la partie le samedi, tout comme Svdden Death, qui clôturait la journée avec son projet Voyd. Mais le vrai DJ qui clôturait le samedi n’était d’autre que Kygo, qui s’est offert un superbe set sur la mainstage, avec notamment une version live de « Freeze » et de « Firestone » qui a enchanté le public.
Le dimanche aussi était varié. Les frenchy Mosimann et Tony Romera ont enchanté le public, venu en masse pour l’occasion. Nous avons également eu le droit à un set de Bleu Clair, relativement rare en France. S’en est suivi la première française de Knock 2, qui aura déchainé le public sur chacun de ses drops. San Holo était également de retour à Paris, après 4 ans d’absence, tout comme les Slander, qui ont clôturé le stage avec un enchaînement de banger tous plus violent les uns que les autres.
L'organisation
Comme tous les ans, le festival se doit d’avoir une organisation bien rodée du fait de l’énorme quantité de festivaliers qu’il accueille. Malgré plusieurs dizaines de minutes d’attente à l’ouverture, les contrôles à l’entrée étaient relativement bien huilés.
Même constat du côté des stands de nourriture avec relativement peu d’attente dans la journée, excepté aux “heures de pointe” auxquels les gens allaient manger. Il en est de même pour les bars, quasiment pas de queue, du moins du côté Perry stage pendant les sets, mais le public se pressait d’aller faire des provisions pendant les quelques minutes de pauses entre les différents show. Dans l’ensemble, l’édition était une fois encore très bien organisée au vu du nombre de festivaliers présents.
Notre expérience
Une fois encore, quel régal de se retrouver sur l’hippodrome de Longchamps fin juillet pour profiter d’un line up aussi qualitatif. Le Lollapalooza est vraiment un événement à ne pas rater pour tous les fans de musique électronique qui veulent découvrir de nouveaux artistes, et voir autre chose que les artistes mainstream que l’on voit toute l’année dans les clubs et les autres festivals en France. C’était un réel plaisir de revoir une performance de Kygo et de Slander, qui nous font toujours autant vibrer. Et que dire de la première de Knock 2 dans l’hexagone, un régal. Autre point fort du festival, un public connaisseur qui vient pour faire la fête, et qui sait mettre l’ambiance !
Conclusion
Une fois de plus, une édition très réussie pour le festival parisien. On a hâte de voir ce que nous réserve les organisateurs pour 2024, avec l'interdiction des grands événements dû au déroulement des jeux olympique. Le festival d'ores et déjà annoncé une édition 2024 "spéciale" sur ses réseaux sociaux et devrait communiquer très prochainement sur celle-ci. En tout cas, une chose est sûre, on a hâte d'être à l’année prochaine pour découvrir de nouveaux artistes et profiter de ce lieu si atypique qu'est l'Hippodrome de Paris-Longchamps.